Le vent dérangeait ses cheveux d'or et le froid mordait ses joues. Accroupi dans l'ombre, la lueur de torches attira son attention. Tirant sa dague par le manche d'un cuir vieillit par le temps, il se redressa lentement et, avec une agilité hors du commun, bondit sur le convoi. Tranchant la gorge d'un premier garde, le deuxième sursauta de surprise et y passa dans un ultime cri.
Beli, le noble escorté par ses chiens était déjà en train de fuir comme un fou. Ralenti par les livres de viande qu'il a ingurgité la veille ne laissa aucune chance a ce porc effrayé. Henri rangea sa lame et dégaina son arc, prit une flèche et le banda. La suite fût très brève, la flèche sifflait a travers l'air froid et perça son torse gras et il s'effondra.
Beli regarda l'homme a l'arc et lui demanda avec le regard vitreux :
- Mais de qui diable êtes-vous ?!
- Je suis Henri. Lâchât-il sèchement en passant la corde de son arc par dessus ça tète pour le ranger.
- Mais c'est impossible ! Lacha Beli.
Il hurla de toute ses force quand il vu a nouveau la dague aux reflets d'argent. Henri lui déroba son collier d'or et ses bagues de rubis sans parler de ses bourses pleines a craquer avant de donner un coup fatal. Les mains réchauffées par le sang, il nettoya sa lame avec les vêtements tachés par la boue du bourge.
C'est ainsi qu'Henri mis fin à ses voles pour pouvoir enfin acheter un pass pour la mer. Tout l'or qu'il a gagné lors des ses nombreuse embuscades lui permit de partir dans une contrée très éloignée de la sienne. Ce qui lui valu le sobriquet d'Henri Le Voleur. Les bourges et seigneurs suait rien qu'en entendant ce nom.
Mais Henri ne s’était pas rangé, lui même le savait, rongé par la vengeance, il parcouru tout ce chemin pour mettre la main sur l'assassin de sa fille, Alisha mais ça, c'est une autre histoire !
